Billie.K.Lolita

There's gonna be an accident.

Vendredi 25 novembre 2011 à 6:43

http://billie.k.lolita.cowblog.fr/images/InnocencebySsabina.jpgUne fois perdue dans le noir, la réalité se révèle, le mythe s'effondre.
Il n'y a personne pour venir te chercher.
Il n'y a pas de prince charmant parti à ta recherche.
Tu es toute seule avec ta peur.
Abandonnée.

Le cœur gros comme celui d'un enfant terrorisé, qui appelle en vain.
Personne n'a envie de te sauver.


Image : Innocence de Ssabina sur DA.

Mardi 6 septembre 2011 à 14:59

http://billie.k.lolita.cowblog.fr/images/WalkAwaybyGilraenTaralom.jpg




Il regarde vers l'avenir, il trace un chemin vers la lumière. Je reste dans un coin, recroquevillée contre la rampe froide. Je ne peux pas regarder la lumière, elle me brûle les yeux. Je vois les reflets chauds dont elle baigne son visage, je regarde son sourire qui s'élargit. Je le regarde pousser, s'épanouir. Je ne viens pas. Je le laisse prendre son envol, je l'aide à déplier ses ailes. Il peut s'en aller, vers cet ailleurs dont il doit se nourrir. Il peut vivre. Je reste là. Je frissonne dans le brouillard. Une fois qu'il aura rejoint la lumière, elle ne brillera plus de mon côté du chemin. Je pourrai m'endormir, sur les graviers.




Image : Walk_Away_ de _Gilraen_Taralom sur  DA.
Musique :
 Drown de Three Days Grace.

Mercredi 14 juillet 2010 à 22:46


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One last thing before I shuffle off the planet,
I will be the one to make you crawl,
So I came down to wish you an unhappy birthday.

Someone call the ambulance.
There's gonna be an accident.

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Ne pas réanimer.

Image : All I have to do is dream par DoraLovey, sur  DA.
Musique :
Puritania  de Dimmu Borgir & Infra-red de Placebo.

Dimanche 30 mai 2010 à 13:10

You're tearing me apart.
Crushing me inside.


Allongé dans la nuit, il n'a plus besoin de fermer les yeux pour la revoir.

You used to lift me up,
Now you get me down.


Il perçoit chaque courbe de la silhouette lumineuse, perle de nacre.

If I was to walk away
From you, my love,
Could I laugh again?


Et il est tout de suite enivré par l'odeur, le poison tentateur qu'il veut humer encore.

If I walk away from you
And leave my love,
Could I laugh again?


Qui pourtant lui échappe, causant une émotion latente dans le creux de son ventre.

Again, again...

Ses mains tremblent, il les serre pour faire taire le manque.

Without your love,
You're tearing me apart.


Celui de la peau si chaude, d'une brume de douceur infinie...

With you close by,
You're crushing me inside.


Les mains qui courent dans son cou, les boucles d'or qui lui frôlent les lèvres.

Without your love
You're tearing me apart.


Et ce plaisir dément, ce courant électrique qui le bouleverse, quand il la sent contre lui. Comme si la pureté qui émanait d'elle filtrait par l'épiderme et s'insinuait en lui par contact. Une spirale sensitive, addictive.

Without your love
I'm doused in madness.
I can't lose the sadness.


Mais elle est éphémère, elle s'évapore. Dès qu'elle disparait coulent dans son c½ur les gouttes d'une douleur lancinante, qui s'accentue avec le temps. Elle s'est arrachée à lui avec trop de violence.

Can't lose the sadness.

La voix de miel qui glisse dans son esprit et véhicule le manque. L'entendre sans la voir, sans la toucher, sans la posséder est insupportable. La chaleur des paroles rend la léthargie de plaisir si proche, et en même temps l'éloigne, la réduit à néant. Elle appuie là où ça fait mal, rien qu'avec son existence, sa présence dans sa tête. Son souvenir seul est un supplice.

It's ripping me apart,
It's tearing me apart.


Les mots rompent le charme, sèment le doute. Existe-elle ? Il a senti son parfum, il a touché son corps, elle a mouillé ses lèvres contre les siennes... Comment de telles sensations pourraient ne pas être vraies ? Et comment pourraient-elles l'être ? Pourquoi ne peut-il pas la retenir, si elle n'est pas une illusion ?

It's tearing me apart.
I don't know how.


Il ne peut plus la chasser de son esprit. Il la sent dans chaque parcelle de sa conscience, dans chaque battement de son c½ur. Il voudrait que son corps s'apaise, qu'il ne brûle plus. Il voudrait sa fraîcheur pour apaiser son mal, pour engloutir le manque. Il voudrait qu'elle l'avale, qu'elle le dévore, que la tension physique cesse dans un ultime baiser.

It's tearing me apart.
I don't know why.


Ou qu'elle cesse dans le sang. Il se consume d'un feu corrosif, qui gonfle le désir en haine douloureuse. Il voudrait la toucher, la saisir, la serrer entre ses mains, et l'anéantir. Sentir sa chair fondre sous sa pression, ses os se broyer... La déchirer, arracher cette pureté qui lui écorche la peau.

Can't believe you were once just like anyone else.
Then you grew and became like the devil himself.


Éteindre ce regard. Ces yeux intenses, avides, qui annihilent le monde autour. Qui plongent en lui, y ravagent tout, se nourrissent de son intérieur. Crever ces grands yeux brillants, éblouissants.

Makes me sick when I hear what you say.
Can you please hurry up cos I find you obscene.


Saisir ce visage entre les mains, enfoncer ses ongles dans la chevelure, arracher cette lumière qui l'inonde. Sentir la peau de nacre, vérifier qu'elle existe, et la goûter encore une fois, dans la fureur, dans les larmes et le sang. S'accaparer son odeur et son goût.

Why the fuck are you looking on me ?!

Faire taire le rire, le chant dans la voix. Pleurer son nom, la supplier de rester, l'inscrire en lui, la graver, la posséder à jamais. Mordre dans les lèvres pulpeuses, en recueillir le jus, lui imposer son baiser, aspirer son souffle, sa voix chaude, tout retenir en lui.

I can't wait for the day that you're never around,
When that face isn't here and you rot underground.


Au matin, on retrouva son corps dans le pré, échevelé, les vêtements déchirés, et le ventre ouvert, transpercé par sa propre lame.

Why the fuck why the fuck are you looking at me ?
Why the fuck are you looking...

Image : Golden Scarlett par tommythegame sur DA.
Inspiration : Astrid, ma nymphe vorace | Nine, une pauvre victime | Nos longues soirées de jeu à atmosphère aérienne.
Envie : De tout éteindre.
Musique : Les  chansons
Fuck U et Again d'Archive que le joueur de Nine me faisait écouter pendant nos jeux.

Dimanche 25 avril 2010 à 23:31


"I touch the fire and it freezes me.
I look into it and it's black.
Why can't I feel?
My skin should crack and peel.
I want the fire back."

Je dépéris.
Comme une fleur privée de soleil, je me recroqueville contre la terre.
Le manque d'eau me sèche les extrémités, flétrit mes pétales.
Je fane. Je noircis, je m'efface.
La solitude est un poids abstrait, qui me ronge et m'affaiblit.
Je me consume, sans brûler. Sèche.
Plus de peau, du filigrane. Qui fond et craque dans l'ombre.

"Life isn't bliss, life is just this, it's living.
You'll get along,
The pain that you feel, you only can heal by living.
You have to go on living."

Parfois, un sursaut.
Après la noyade, le corps reprend une goulée d'air.
Je n'ai plus de branches auxquelles m'accrocher.
Alors je puise en moi, je creuse du courage.
J'épuise mes réserves, je racle la paroi, j'arrache des lambeaux.
Je me dévore pour me nourrir.
Pour continuer encore, tenir quelques pas.

"I touch the fire and it freezes me
I look into it and it's black.
This isn't real, but I just need to feel..."

I want the fire back.


Image : Blueberry par Nelleke sur DA.
Inspiration : Ma suffocation. | La série
Buffy the vampire slayer (saison 6).
Envie : De câlins. De partage. De rires.
Musique :
Walk through the fire  et  Something to sing about - Extraits de l'épisode musical Once more, with feeling de BTVS.

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